Fw: [-empyre-] Is Modernity our Antiquity? fugue: ForwardfromChristiane Paul




----- Original Message ----- From: "Simon Taylor" <swht@clear.net.nz>
To: "soft_skinned_space" <empyre@gamera.cofa.unsw.edu.au>
Sent: Saturday, March 11, 2006 7:28 AM
Subject: Re: [-empyre-] Is Modernity our Antiquity? fugue: ForwardfromChristiane Paul




Christiane: I didn't intend to suggest that the ways in which modernist and postmodernist ideas inform our current n-state constitute a process of synthesis.



I think there has been a small displacement of a petit-a ... j'en ai honte a
dire!

Etrange manipulation : en réalité je ne peux pas avoir introduit de déplacement de votre propos comme j'ai répondu à deux autres emails qui succédaient au votre sur le N... De plus, et pourlever toute ambiguité, l'hypothèse de la théorie des ruptures et de l'accident à propos de la succession des traditions et des modernités je l'avais pour ma part également informée, par opposition à l'hypothèse de la continuité chez Habermas. Donc je ne pense pas avoir valorisé ici quelque hypothèse de rupture ou de continuité que ce soit ni prêté à quiconque de l'avoir fait, même pas aux corespondants auxquels je répondais strictement sur une question de la méthodologie de l'approche confondue avec l'objet de laréalité étudiée, ce qui me paraissait une sorte de déplacement, en effet, vers une vérité - si large fut la citation du champ observé.


Merci pour le charmant français;-)

En fait, la proposition de Dirk était peut-être inspirée de la théorie mathématique axiomatique informée d'abord par Cantor qui énonce le passage d'un seul bon du discret (le dénombrable) au continu (l'innombrable, l'infini - ce qu'il appelle le transfini) et révélant des problèmes indécidables dans la théorie des ensembles.

J'ai donc pour cela évoqué une autre question qui est celle des surfaces plastiques multidirectionnelles en topologie, sachant que des chercheurs qui travaillent actuellement pour la physique (où le discret n'est pas le dénombrable, mais le granuleux:), mais ce ne sontpas les mêmes conceptions. On pourrait dire que si celle de Cantor peut nousapparaître comme une hypothèse de l'accident conceptuel dans lepassage du discret au continu, ce n'est pas le cas dans l'hypothèse topologique : ce ne sont pas les mêmes référents. C'est pourquoi simplement j'ai voulu remarquer que d'analogie en analogie on se retrouve dans le domaine de la vérité - de lamorale. Alors que ce n'est pas le problème.

L'éthique ce n'est pas la morale.

Il me semble que, dans un cadre analogique du raisonnement thématique ici, prêter de l'intérêt à cette hypothèse mathématique de la théorie des ensembles, alors qu'elle fait acte de pertinence au-delà du fait qu'elle soit scientifiquement indécidable, donc loin de la question de la vérité morale elle fonde néanmoins un pragmatisme opératoire ; par contre, cela peut attester d'une certaine façon qu'il n'est pas de vérité transcendante dans l'expérimentation des systèmes indécidables du moins jusqu'au point où ils ne le sont plus...

et au-delà, en effet très petitement, rabattant sur la question éthique ici : de même se pose la question critique de la fiction entendue comme réalité - et des théories avant-gardistes de l'engagement... ce n'est pas parce qu'elles sont vraies en termes de réalités qu'elles sont vraies en termes d'universalité, évidemment, personne ici ne pourrait penser cela..

Je ne l'invente pas hors sujet. Cela avait été présenté par des chercheurs spécialisés dans toutes les diciplines concernées par le thème "Plasticité signe des temps", colloque pluridisciplinaire international organisé par la philosophe Hegelienne Catherine Malabou et le directeur pédagogique des arts plastiques, cinéaste expérimental lui-même, Eric Bullot, au studio national du Fresnoy, en 2000, qu'il m'avait étédonné de suivre et dr'ailleurs après des rencontres d'avoir travaillé dans unconcept éditorial avec certains de ces chercheurs qui n'étaientpas des moindres - et ne lesont toujorus pas aujourd'hui. (ouvrage des actes aux éditions Léo Scheer
http://www.leoscheer.com/livre.php3?id_article=95 )


Mais pour des raisons scientifiques cela dépasserait mes compétences sinon trans-interprétatives de petite a -ce que je ne nie pas être;-) Mais vous savez, étant du Sud et regardant ducôté de la demiurgie prêtée également aux mendiants, étant peut-être de surcroît une sorcière aux yeux des experts, je ne crains pas de telles discriminations - je les renvoie à l'âge de la sorcellerie:) d'où ma confiance peut-être bien naïve.







Christina:
Regarding the discourse about (N) or the 'next' thing to 'succeed'
postmodernism and modernism -- one catches a glimpse of a gyre shining out
there at the edge of the mind. Ah, on closer examination (zoom in, examine,
pan (must be in VRML) ! A Hegelian model? to whit, transcendence
achieved through a third path dialectically generated
from the interplay of two previous models (the spiral).


Christine for neither Christina nor Christiane: a fugue endured and
forwarded themes led me to skip track. Sorry.

Christiane:
I see the current state more as one of rupture than one of synthesis.

I agree, Christiane, 'rupture'; but within/on the level plane field of the
current N-State is rupture a term of consistency or intensity, or entity? I
mean, does it fold and wrinkle and hide things, little things, in its
creases? Is crisis there possible? Implied? Or is compliance necessary on/in
its echelon? (Do the people (t)here hear music?) And is, then, 'analogy'
appropriate?


A bit of silliness but: do we keep our composure on stage? while the people
below bang about looking for lost props - potentially to forward a progress,
start a scene ... or two?


Or is the N-State itself the crisis that leads to fugue and otherwise goes
begging, mining the memory for other crises adequate to explain our own?

Simon Taylor


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